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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 06:55
En  bas à gauche, les HLM "Le Glacis" et en arrière plan le lotissement du "Pont de l'amour" pour la premlière photo et pour la deuxième, le versant  de Coma sadulle, les HLM en bas et en crête "les Angéliques".
En  bas à gauche, les HLM "Le Glacis" et en arrière plan le lotissement du "Pont de l'amour" pour la premlière photo et pour la deuxième, le versant  de Coma sadulle, les HLM en bas et en crête "les Angéliques".

En bas à gauche, les HLM "Le Glacis" et en arrière plan le lotissement du "Pont de l'amour" pour la premlière photo et pour la deuxième, le versant de Coma sadulle, les HLM en bas et en crête "les Angéliques".

Le Renouvellement urbain se fera-t-il par la loi ALUR?

Source : Le "long travail de mise en oeuvre pour la loi ALUR"  par Delphine Gerbeau dans "Actualité du Club Technique," 

La loi SRU, solidarité et renouvellement urbain, qui date de l'an 2000, n'a pas permis de résoudre le problème du «mal logement».

Bien que cette loi impose en France, au moins 20% de logements sociaux par commune, le nombre de personnes à la recherche d'un logement décent, a augmenté.

Ce n'est pas le cas à Port-Vendres qui ne manque pas d'habitations à loyer modéré: les HLM, résidences de "Coma Sadulle",  route de Collioure, du Glacis dans le secteur «route de Banyuls", du chalet Parès, près du collège, de la rue Cabessa, sans oublier le tout récent immeuble de la rue Pasteur, "le Lamparo" construit à l'initiative du Conseil Général... D'aprés le dernier recensement, qui date de 2007, la population de Port-Vendres est de 4414 habitants. 3316 logements dont 1119 résidences secondaires et 37 logements vacants ont été comtabilisés.

Par la loi "ALUR"  du 5 mars 2007, le droit au logement, devenu opposable, est garanti par l'État

Celle du 24 mars se préoccupe:

  • du pouvoir d'achat des ménages, 

  • des rapports des propriétaires-locataires, 

  • de l'encadrement des loyers,

  • du logement social,

  • de l'urbanisme, 

  • du traitement du logement indigne.

 

La loi ALUR étant surabondante, notre association ne traitera que son impact sur l'environnement.

Nîmes brandit le référendum local


Article de Coralie Mollaret du 13 mai 2014 

A la une, Actualité générale., Actualités, Polémique., Politique... 
 

Ce matin, en mairie, Jean-Paul Fournier a fait part de ses inquiétudes sur la loi ALUR... 

"C'est un dossier complexe", a annoncé ce matin le sénateur-maire UMP de Nîmes, Jean-Paul Fournier, devant un parterre de journalistes. Suivant à la lettre son imprimé PowerPoint qui en ferait pâlir plus d'un, le premier magistrat a alerté : "la garrigue est sérieusement en danger". Les raisons de ce "péril"? La loi ALUR qui manque sérieusement d'élégance pour le maire en campagne pour les sénatoriales.

Le texte législatif, à application immédiate, a été présenté par Cécile Duflot et voté par le Parlement entre les deux tours des municipales. Cette loi fourre-tout pour une amélioration de l'accès au logement instaure notamment de nouvelles règles de construction dans les zones naturelles constructibles… La fameuse garrigue ! A Nîmes, la faune et la flore occupent l'espace nord de la commune : on y distingue la garrigue dite "naturelle", constitué de 2.710 ha occupés par des terrains militaires et 2.770 ha de zone naturelle. Plus au sud, une vaste étendue de verdure de 2.200 ha, proche du milieu urbain, est un parfait trait d'union entre les deux environnements. Et, de fait, est davantage habité par l'homme.

Jean-Paul Fournier en guerrier vert 

Alors, pour construire sur ces terrains, les propriétaires doivent respecter des règles précises afin de déposer leur permis de construire en mairie. Sous peine d'obtenir une fin de non-recevoir. Le P.L.U (Plan Local d'Urbanisme) de la ville de Nîmes autorisait jusque là, une seule construction par parcelle. En outre, une taille minimum de terrain ainsi qu'un C.O.S (coefficient d'occupation des sols) conditionnent les constructions.

Pour exemple : en Zone N1, c'est à dire proche de l'espace urbain, un propriétaire ne pourra construire que si il possède un terrain d'au moins 1.000 m2 ; 2000 m2 pour la Zone 2 et 3000 m2 pour la Zone 3, la plus excentrée de Nîmes. Quant au C.O.S, il attribue la superficie à bâtir pour limiter l'urbanisme outrancier et défigurant.

Se présentant comme le farouche défenseur de la chose verte, Jean-Paul Fournier qui rappelle avoir été "le premier il y a 25 ans à élaborer une charte pour la garrigue", dénonce : "la loi ALUR supprime la superficie minimale des terrains constructibles et le C.O.S en le remplaçant par une emprise au sol de 30% pour la Zone 1 ; 20% pour la Zone 2 et 15% pour la Zone 3". Ainsi en Zone 1, "on pourra faire construire une maison de 180 m2 (90m2 au sol e un étage) sur une parcelle de 300 m2 oui un collectif de 600m2 (300m2 au sol plus un étage)… Ce qui était impossible avant".

10.000 constructions supplémentaires à venir dans la garrigue

Alors, assurant que les géomètres sont déjà dépêchés sur place, Jean-Paul Fournier s'inquiète : "cela pourrait engendrer 10.000 constructions supplémentaires. Non seulement on assisterait à un mitage de la garrigue, mais nous n'avons pas tous les équipements publics, réseaux d'assainissement ou voiries pour accueillir ces nouvelles constructions et les gens qui y habiteraient… Et puis, est-ce que nous avons les moyens de faire cela ?".

Retrouvant ses accents guerriers de campagne adoucis après les municipales, Jean-Paul Fournir  fait savoir que "tous les élus gardois, même l'écologiste Christophe Cavard, on voté ce texte qui va défigurer notre garrigue". Samedi, un voeu pour assurer la volonté des élus de préserver la garrigue sera voté en conseil municipal.

Actuellement,  une "réflexion" est en train d'être menée,  nous dit-on, pour savoir si oui ou non un référendum local peut s'organiser sur la question. Un référendum qui, si il était avéré, serait le premier des trois mandats de l'ère Fournier… "Et on me dit que je ne consulte jamais ? ", raille avec un brin d'humour l'élu de droite.

Coralie Mollaret

***

http://www.actu-environnement.com/ae/news/loi-alur-publiee-artificialisation-sols-urbanisme-sites-pollues-21190.php4

 

18 févr. 2014 ... Le projet de loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme) ... Lutte contre le gaspillage des terres : les progrès incertains de la loi ALUR...

 

http://www.reporterre.net/Lutte-contre-le-gaspillage-des

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:15

Port-Vendres

 

Sur le piémont de Béar

Ancré à Port-Vendres par le versant des Tamarins et celui du "château Parès", le piémont du Cap Béar était resté vierge  de toute urbanisation.

Mais aujourd'hui le versant tourné vers le large et le port est enlaidi par des contructions inappropriées  : une énorme maison de vacances, une caserne de gendarmerie dotée de 13 logements, décriée par un grand nombre de Port-Vendrais.

Comme elle est éloignée du centre ville de Port-Vendres, 2 km environ, mais proche la voie rapide dite la "déviation", nous présumons que cette gendarmerie sera celle de toutes les communes de la Côte Vermeille. 

Va-t-on urbaniser le versant du Château Parès et de ses abords?

Le secteur "château Parès" avait été classé zone naturelle ND, par la 3ème modification du POS. Il était donc protégé de toute urbanisation.

La municipalité de Port-Vendres a voulu rectifier dans son PLU ce classement en lui attribuant un autre zonage: 1AUp constructible.

Pour satisfaire ses désidératas, la commune entendait édifier en ces lieux un hôtel et d'autres constructions dont le terrain d'assiette s'étalerait sur 3 964 m²!

Bien que l'autorisation d'aménager et le permis de construire soient attaqués par les associations environnementales, le maire de la commune de Port-Vendres a donné son accord à un promoteur.

 

Coma Sadulle

Le versant de la colline de "Coma Sadulle" tourné vers les plages, a été fortement bétonné, ce qui n'est pas acceptable pour une entrée de ville, celle qu'on aperçoit en venant de Collioure par la route de la corniche, la D114 qui mène à Port-vendres.

La ligne de crête a été détruite par des constructions hautement perchées et l'urbanisation du rivage ne respecte pas les consignes de ce site d'intérêt communautaire, "Côte rocheuse des Albères".

Par la présence du fort saint-Elme, monument historique classé à deux titres, le volet paysage de la loi littoral aurait dû être appliqué.

 

Rappel des aménagements qui ont dénaturé les espaces naturels de
Rappel des aménagements qui ont dénaturé les espaces naturels de
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À la Mauresque 

Vous aimiez vous promener dans ce milieu naturel en suivant le sentier du littoral ou des chemins de terre, en promenade pour la découverte flore-faune.

 Hélas, une "route des pompiers et de secours", recouverte de gravillons a été aménagée, sans concertation, sans autorisation de travaux, sans panneau d’affichage, sans prendre en considération l’arrêt du conseil  d’État du 28 juillet 2000 qui protège les deux versants de la colline et sans tenir compte des observations des locaux ou des vacanciers. Cette colline est un site remarquable inscrit dans le PLU et au réseau Natura 2000 en tant que «Falaises de la Mauresque et de la Miranda». Il englobe les zones naturelles non aménagées sur les replats sommitaux du versant nord de la colline, classés ZNIEFF de type I, c'est à dire zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique.   

Cette route n'ayant aucun statut, le versant du site de la Mauresque est devenu une aire de stationnement et non une route des pompiers. 

Rappel des aménagements qui ont dénaturé les espaces naturels de
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                                                 Route stratégique

Au vu des dégats que  cette route et celle de la rue des "évadés de France" ont dû subir dans la nuit du 28 novembre 2014 : des torrents d'eau et de boue ainsi que le choc émotionnel ressenti par les riverains, il est impensable d'envisager leur urbanisation!

 

Dans les communes littorales les constructions peuvent être autorisées en continuité avec les zones déjà urbanisées par une densité significative des constructions, mais aucune construction ne peut en revanche être autorisée, même en continuité avec d'autres constructions, dans les zones diffuses éloignées des agglomérations.

 

Le caractère limité de l'urbanisation s'apprécie en tenant compte de l'implantation, de l'importance, de la densité et de la destination des constructions envisagées. Le projet de l'urbanisation de "la route du fort Saint-Elme" n'est pas une densification des constructions à l'intérieur de l'enveloppe de la partie déjà urbanisée mais une extension car hors des limites du bâti existant. 

Rappel des aménagements qui ont dénaturé les espaces naturels de
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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 08:35

 

Publié dans Avocats, Xynthia | 2 commentaires

15 octobre 2014, par Pascale Robert-Diard, voici ce qu'a dit le Procureur de la Répuplique concernant la tempête Xynthia 

 

Xynthia : le procureur accable le maire de la Faute-sur-Mer

La tempête Xynthia était parfaitement prévisible et ses conséquences mortelles auraient pu et dû être empêchées.

L'État n'y est pour rien et les élus sont coupables de tout.

Voilà en quelques mots le message adressé mercredi 15 octobre par le procureur de la République Gilbert Lafaye, qui a requis, au terme de quatre heures d'un exposé laborieux, quatre ans d'emprisonnement dont trois ferme et 30 000 euros d'amende contre l'ancien maire de la Faute-sur-Mer (Vendée), René Marratier, trois ans dont deux ferme et 50 000 euros d'amende contre son ex-première adjointe et présidente de la commission d'urbanisme, Françoise Babin, tous deux poursuivis pour homicides involontaires aggravés et mise en danger de la vie d'autrui...

Lire la suite et les autres blogs de "Chroniques judiciaires" :

 AvocatsXynthia

 

 

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 06:40

 

mirande urba 2

 

 

Pendant l'enquête publique sur le projet de PLU, quelques personnes intéressées avaient consulté en mairie le dossier "projet de PLU" de la commune. 

Voici ce qu'elles ont découvert en le feuilletant.  

  Il y avait bien trois rangées de maisons qui s'étageaient au dessus de la rue du soleil !  Non, elles n'ont pas eu la berlue !

  Dans le projet de PLU de la commune de Port-Vendres, lors de son élaboration,  le zonage du versant de la "Mirande" a été modifié afin de l'urbaniser par trois rangées de maisons, à l'arrière de celle de la rue Arago.

Au bout de la Mirande, l'habitat prévu est dense et non modéré comme préconisé par la loi littoral. Les accès-voirie et autres équipements  prévus ne répondent pas aux exigences d'un fonctionnement urbain normal!  

Les deux documents, ci-dessus et ci-dessous, figuraient dans le dossier du projet de PLU de la commune.


mirande urba

 

 La photo ci-dessus, qui montre le versant de la colline très fortement urbanisé, a attiré leur attention : deux voies, ouvertes à ses deux bouts, la sillonnaient.

 - l'une, repérée par un trait rouge, suivait le chemin communal,

 - l'autre, de couleur verte, serrait de près les nouvelles constructions, sans  prendre en considération l'arrêt du conseil d'État qui protège les deux versants.

 

Dès lors, rue du soleil, le bouche à oreille ayant fonctionné, ce fut une levée de boucliers. Une pétition et de nombreuses protestations verbales ont, semble-t-il, impressionné le maire qui, pour calmer cette effervescence citoyenne, a proclamé :

" Moi vivant, celà ne se fera pas!"... mais sans pouvoir retirer de son dossier, disait-il, ce bouillonnant projet d'extension de l'urbanisation dans un espace remarquable.

 

Il faudra donc exiger le retrait du zonage de la Mirande. 

 

Où sont passées les promesses du PADD, clé de voûte du projet communal, sur la protection de l'environnement?

 

  • " Préserver l'intégrité des ensembles naturels"

 

  • " Préserver et mettre en valeur le patrimoine architectural, paysager et urbain"

 

***

 

" Promettre c'est bien, mais agir c'est mieux!", dirons-nous selon un slogan de "pub"  

 

La commune, semble t-il, méconnaît l'arrêt du Conseil d'État du 28 Juillet 2000 N° 173229.

 http://www.easydroit.fr/jurisprudence/Conseil-d-Etat-3-8-SSR-du-28-juillet-2000-173229-publie-au-recueil-Lebon-173229/J40091/

En voici un extrait :            

  •  Considérant  qu'au terme qu'au terme  de l'article R. 146-1 du même code : "En application du premier alinéa de l'article L. 146-6, sont préservés, dès lors qu'ils constituent un site ou un paysage remarquable ou caractéristique du patrimoine naturel et culturel du littoral, sont nécessaires au maintien des équilibres biologiques ou présentent un intérêt écologique ( ...)"

 

 Considérant qu'il ressort des pièces du dossier

  • que la colline de la Mirande et celle de la Mauresque, situées en bordure du rivage de la mer, constituent un espace resté à l'état naturel (...);

 

  • que cet espace, bien que contigu à la partie urbanisée de la commune de Port-Vendres, présente, eu égard à sa position dans l'environnement paysager de cette commune littorale, entre le port et la mer, le caractère d'un site remarquable au sens des dispositions susmentionnées du code de l'urbanisme; que, dès lors, ces dispositions prescrivent que ce site soit préservé dans les documents d'urbanisme; 

 

  • que le classement, à l'occasion de la révision du plan d'occupation des sols de la commune, d'une partie des collines de la Mauresque et de la Mirande en zones autorisant une urbanisation future, respectivement 1NAem et 1NAcm, étaitcontraire à ces prescriptions, alors même que l'urbanisation prévue ne concernait que le versant des collines tourné vers l'intérieur des terres, qu'elle s'inscrivait en continuité avec la partie antérieurement urbanisée de la commune et que diverses prescriptions du règlement du plan d'occupation des sols avaient pour objet d'atténuer son impact visuel.

  

Les hauts magistrats sont arrivés à la même conclusion : les collines de la Mauresque et de la Mirande, présentent un caractère remarquable et entrent dans le champ d’application de la protection du littoral. 

 

Des enquêtes publiques ont été lancées par la municipalité en  vue de changer le POS en vigueur, celui adopté en 2002, pour qu’il soit conforme aux visées des personnes intéressées.

 

Ces enquêtes n’étaient pas autorisées selon l'article  L. 122-2 du code de l’urbanisme  énoncé ci-dessous :

 

Dans les communes qui ne sont pas couvertes par un SCOT applicable*, le PLU ne peut être modifié ou révisé en vue d’ouvrir à l’urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle; il peut être dérogé aux dispositions précitées avec l'accord du Préfet après avis de la commission départementale compétente en en matière de nature, de paysage et de sites.

 

 

Le SCOT de la communauté des communes "Albères/Côte-Vermeille" vient d'être soumis à l'enquête publique. La commission d'enquête, très certainement, n'a pas encore remis son dossier. En conséquence, le SCOT n'étant pas applicable, la commune de Port-Vendres devait respecter...les dispositions prescrites : ce site doit être préservé dans les documents d'urbanisme; 


 


 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 09:55

 

      Port-Vendres

 

 

ent-3-f.jpg

 

Nouvelle mise à jour du 19/01/2014

Notre association vient d'apprendre que la commune de Port-Vendres a usé de son droit de préemption pour acheter toutes les parcelles nécessaires à son projet, une route de pompiers dans la versant nord de la colline de la Mauresque, un aménagement non prévu dans le PADD, le projet  d'aménagement du développement durable, clé de voute du PLU


Mise à jour du 3/12/213 concernant les accès-voirie du quartier des "Hauts de Citre.

Nous avons eu des nouvelles de la parcelle repérée sur le document ci-dessus, (entête) par une flèche. Le promoteur aurait  voulu faire plusieurs maisons mais au vu des rochers, du nombre de garages à produire et du coût du terrain, 200 000 €, il s'est désisté.

L'agence Immobilière,"Au Bon Coin", a relancé l'offre de ce terrain dans les Pyrénées-Orientales  pour 190 000 € . Il serait constructible et non préempté par la mairie.

         Un lotissement de quelques maisons n'est pas possible mais une villa pourrait s'y installer. Le prix du terrain reste exorbitant.

           


 

Cliquez sur tous les documents pour les agrandir

Le terrain, susceptible d'être urbanisé, est resté à l'état naturel.

Il est repéré par une flèche sur tous les documents.

Ce versant nord de la colline de la Mauresquee est une ZNIEFF de type I, zone d'intérêt écologique floristique et faunistique.

Il faudra en tenir compte pour son hypothétique ouverture à l'urbanisation.

 

 La-Mauresque-0315--f.jpg

 

Le cadre juridique

La colline côtière de la Mauresque a été classée espace sensible par décision du Conseil d'État :

      Port-Vendres : 1996

Les juges du Tribunal administratif de Montpellier du 27 juillet 1995 ont suspendu la modification du Plan d’Occupation des sols, le POS de la commune, prévoyant d’urbaniser les collines de la Mauresque et de la Mirande.

Au-delà de la ligne de crête, cet espace naturel rejoint les falaises du rivage : toute construction y est interdite. C’est la colline de la Mauresque, entre la mer et la crête, classée espace naturel sensible. Elle présente un intérêt paysager remarquable à ne pas détruire par une urbanisation.

 

Port-Vendres : 2001

 

N°173229-juillet 2001

Il a fallu 20 ans de batailles judiciaires pour aboutir à la protection des collines côtières de la Mirande et de la Mauresque par arrêt du Conseil d’État : il a  confirmé l’annulation du zonage du POS qui les concernait. 

http://www.easydroit.fr/jurisprudence/Conseil-d-Etat-3-8-SSR-du-28-juillet-2000-173229-publie-au-recueil-Lebon-173229/J40091/

Extrait

Considérant

  • qu'il ressort des pièces du dossier que la colline de la Mirande et celle de la Mauresque, situées en bordure du rivage de la mer, constituent un espace resté à l'état naturel ...
  • que cet espace, bien que contigu à la partie urbanisée de la commune de Port-Vendres, présente, eu égard à sa position dans l'environnement paysager de cette commune littorale, entre le port et la mer, le caractère d'un site remarquable au sens des dispositions susmentionnées du code de l'urbanisme;
  • que, dès lors, ces dispositions prescrivent que ce site soit préservé dans les documents d'urbanisme; 
  •  que le classement, à l'occasion de la révision du plan d'occupation des sols de la commune, de la Mauresque et de la Mirande en zones autorisant une urbanisation future, respectivement 1NAem et 1NAcm, était contraire à ces prescriptions...

Port-Vendres : 2002

 Juridiction d’appel de Marseille :

Les hauts magistrats arrivent à la même conclusion : les collines de la Mauresque et de la Mirande, présentent un caractère remarquable et entrent dans le champ d’application de la protection du littoral. 

 

Les falaises de la Mauresque et de la Miranda, site Natura 2000.

 

Pour en savoir plus sur la  "ZNIEFF de type I n° 0000-5010falaises de la Mauresque et de la Miranda", cliquez sur l'url ci-dessous

        

La dernière page est une carte qui donne les limites de la ZNIEFF de la colline de Mauresque : elles serrent de près le bâti existant qui est hors ZNIEFF.

 

Les quatre maisons que l'on aperçoit sur le document placé en entête, ont été implantées en ligne de crête, il y a plus de 200 ans pour certaines, sous le second empire, c'est à dire bien avant la loi littoral qui date de 1986. 

Comme le montre le document ci-dessous, le chemin de la Mauresque délimite deux collines :  le versant nord de la Mauresque à gauche et, à droite, le cap Gros, celui des blockhaus. 

 

Img_0282.jpg

 

Ce que dit  la loi SRU   

La loi SRU relative à la solidarité et au renouvellement urbain du 13 décembre 2000 …indique que la mise en œuvre de l'aménagement de l'espace doit assurer le développement et le renouvellement urbain de l'agglomération, de la commune, du quartier, tout en limitant l'expansion des aires urbaines.

L'espace à aménager, à la périphérie de l'agglomération, est soumis aux exigences de  la loi littoral : ce projet sera, non pas une densification de l'urbanisation mais une extension contraire à la loi littoral.

 

 La loi SRU vise à élargir la démocratie de proximité en faisant participer davantage la population à la planification.

Elle s'appuie sur des textes fondamentaux parmi lesquels nous retenons pour ce quartier :

 "le développement durable est une exigence de qualité de vie pour un développement de la ville qui respecte l'équilibre entre espaces urbains et espaces ruraux et intègre les choix d'urbanisation, de qualité et de protection de l'environnement et pour donner une priorité nouvelle aux autres modes de  déplacements que l'automobile."

 

Élément de jurisprudence

Dans un arrêt du 27 septembre 2006 (commune du Lavandou), le Conseil d'État a considéré que l'article L.146-4 du code de l'urbanisme s'opposait à ce qu'un permis soit délivré...La cour a jugé que ce permis méconnaissait les dispositions du I de l'article précité :  

..."alors même que le terrain d'assiette serait situé à la périphérie de la zone déjà urbanisée, elle a entendu rappeler le caractère d'urbanisation diffuse de la zone d'implantation et souligner qu'une telle situation ne permettait pas de regarder comme légal litigieux."  

                                                      Chemin-mauresque-0320-bis.jpg

La maison 1 est la seule  dont le terrain d'assiette est le versant nord de la colline de la Mauresque : les limites de cette ZNIEFF de type I, serre de près le bâti existant et les propriétés agricoles. Les maisons du premier plan sont  implantées au "Cap Gros" et celles numérotées 2,3,4,5, très anciennes également, bien que restaurées, sont en crête, à la limite des deux versants.

 L'urbanisation du versant de la Mauresque, à la périphérie de la partie agglomérée de la ville, doit être considérée comme diffuse.

 

 L'aménagement du littoral

Qu'entend-t-on par urbanisation diffuse? Ce point est traité dans le site  dont l'url est reproduite ci-dessous :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN_Littoral_3_cle72d5d6.pdf

 

Dans la continuité des villages et agglomérations du littoral, c'est à dire dans le prolongement de l'espace déjà aménagé, les constructions nouvelles doivent se faire à l'arrière de l'urbanisation existante, préservant ainsi un rapport visuel et le lien entre la mer et les zones côtières.

 Comme le montrent les documents ci-dessus le projet immobilier est en première ligne par rapport au rivage rocheux de crique de la "Mauresque"

 

 Étude de la capacité d'accueil du quartier

 

Pour faire un choix  raisonné, avant l'aménagement présumé du quartier, une appréciation de la capacité d'accueil* du secteur s'imposera par un examen approfondi de "ce que le territoire peut supporter comme activités et usages…en ce qui concerne la qualité de vie, l'emploi, les déplacements et les places de stationnement… 

* [Elle se détermine par  l'estimation de la capacité du territoire à intégrer une croissance par une évaluation en termes :

 -  de population saisonnière et permanente, notamment en matière de logement,

 -  d'équipement et de services, économiques et d'emplois,

 -  d'assainissement et d'eau potable, d'infrastructures, notamment de transport, de création d'aires de stationnement répondant aux besoins de déplacement de la population résidente et saisonnière…

  Cette estimation doit prendre en compte :

-  les coûts, et en particulier les coûts de fonctionnement pour la collectivité en tenant compte de sa capacité financière...

 

Article R.123- du code de l'urbanisme

Cet article est applicable en l'absence de PLU ou de SCOT autorisé.

Actuellement, les accès-voirie, la desserte par les réseaux (eau potable, eaux superficielles et souterraines), assainissement...ne permettent pas un aménagement immédiat en raison de l'absence d'équipement du terrain concerné.

 

- LES REGLES DE DESSERTE

 L'article exposé ci-dessous est applicable en l'absence d'un PLU ou d'un SCOT, non  encore autorisé.

Art. R.111-4 : Le permis de construire peut être refusé sur terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions répondant à l'importance ou à la destination de l’ensemble d'immeubles envisagé, et notamment si les caractéristiques de ces voies rendent difficile la circulation ou l'utilisation des engins de lutte contre l’incendie.

Il peut également être refusé si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers de voies publiques ou pour celle des personnes utilisant ces accès.

Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur configuration ainsi que de la nature et de l'intensité du trafic.

La délivrance du permis de construire peut être subordonnée :

a) A la réalisation d'installations propres à assurer le stationnement hors des voies publiques des véhicules correspondant aux besoins de l'immeuble à construire;

b) A la réalisation de voies privées ou de tous autres aménagements particuliers nécessaires au respect des conditions de sécurité mentionnées au deuxième alinéa ci-dessus.

Le nombre des accès sur les voies publiques peut être limité dans l'intérêt de la sécurité. En particulier, lorsque le terrain est desservi par plusieurs voies, les constructions peuvent n'être autorisées que sous réserve que l'accès soit établi sur la voie où la gêne pour la circulation sera la moindre.

 

Cet article ne donnait aucune dimension particulière pour le chemin d'accès d'une route des pompiers mais, depuis le 1er octobre 2007, les conditions d'accès sont indiquées dans le POS ou le PLU applicables, visibles en mairie.

Ce sont les services instructeurs des permis de construire qui sont se charger de réglementer les routes des pompiers avec l'aide des services d'incendies et de secours.

 

 

 Si le projet est autorisé, les accès-voirie devront répondre aux exigences d'un fonctionnement urbain normal dans le quartier de la Citre et des "hauts de Citre" car le stationnement sur voirie y est pléthorique en saison touristique et encore excessif en hiver.

Les rues étroites et sans issues, encombrées et à double sens pour la circulation, ne permettent pas actuellement un fonctionnement urbain acceptable, en particulier pour les engins de secours et les camions-bennes à ordures ménagères. 

Il faudra débloquer toutes les impasses car le demi-tour doit être assuré.

La création d'aires de stationnement  s'imposera, les voitures devant pouvoir se garer hors des voies publiques.

 


 

La rue Michel Carola est la seule voie communale par laquelle on sort du quartier. Elle est soumise à un  trafic routier important dans les "Hauts de Citre" puisqu'elle dessert cinq rues ou impasses : 1: le passage de l'avenir, qui ne permet pas un passage, est une impasse; 2: l'impasse et la rue Gilbert Brutus; 3 : l'impasse Déodat de Séverac; 4 :le prolongement de la rue Michel Carola qui se termine devant un escalier, sans oublier le chemin de la Mauresque. 

 

vue aérienne et voirie

                 Cliquez sur le document ci- dessus pour l'agrandir

Aucune étude sur la sécurisation des usagers de ces voies communales, qu'ils soient piétons, cyclistes ou automobilistes, n'a été faite. Pourtant, le manque de visibilité dû à la configuration des lieux est patent : la rue Mich Carola étant une côte à virage à angle droit en bas et en épingle à cheveu en haut , ll y a risque de collisions car à l' étroitesse des rues et des trottoirs s'ajoutent les voitures en stationnement sur voirie et la ciculation à double sens des véhicules. Dans le sens de la descente, les autos frôlent dangereusement les passants ou  les résidants qui sortent de chez eux à pied ou en voiture.

.      Ménager des coupures d'urbanisation

L'intérêt de maintenir des coupures d'urbanisation dans les communes littorales est multiple : elles permettent une aération et une structuration du tissu urbain, elles peuvent remplir des fonctions récréatives ou contribuer au maintien et au développement d'activités agricoles. Elles contribuent à la trame verte, aux équilibres écologiques de la biodiversité et permettent le maintien d'un paysage naturel caractéristique. 

 

Leur objectif principal est de maintenir des espaces “ouverts” et le rapport avec la mer et les paysages, en évitant la constitution d’un front urbain continu. La colline de la Mauresque est un lieu de promenades, de détente qu'il faut préserver

 


Le terrain a été une 2ème fois mis en vente dans une agence, sans que nous sachions si la commune a usé ou non de son droit de préemption;

Puisque le terrain concerné a été mis à la vente une 2ème fois, nous supposons que l'éventuel promoteur (ou la municipalité de Port-Vendres), susceptible d'avoir mandaté le bureau d'étude pour réaliser ce projet immobilier, s'est désisté.

 http://www.annoncesjaunes.fr/annonce-immobilier/114/vente/terrain/port-vendres/c80c1b41-3c2e-e311-9ab4-5cf3fc6a23ca.html

 


Notre association vient d'apprendre que, après autorisation du conseil municipal,  la commune de Port-Vendres a acheté les parcelles de terrains afin de leur permettre de créer une route de pompiers. Est-ce un droit de préemption? L'intéret général  est-il prouvé?

 

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 15:04

 

Port-Vendres

 

La colline côtière de la Mauresque et de la Mirande

 

colline ent-copie-1

 

Cliquez sur tous les documents pour les agrandir. 

Ce projet s'installerait sur la ligne de crête de la colline côtière de la Mauresque.

Son emplacement est repéré par une flèche. 

 

 

 Rimg0246 f

 

La loi littoral doit être appliquée

Le Conseil d'État, dans un arrêt du 3 mai 2004, n° 251534, a précisé que la délimitation des espaces proches du rivage devait être appréciée en fonction de la combinaison de plusieurs critères. Seront ainsi retenus les critères de la distance de l'espace par rapport au rivage. L'existence ou l'absence d'une covisibilité entre le site et la mer et enfin, la nature des espaces séparant le terrain et la mer, notamment pour tenir compte de l'existence d'une urbanisation entre la mer et les terrains concernés... En tout état de cause, il appartient aux documents d'urbanisme de fixer cette limite, notamment en fonction des critères énumérés ci-dessus.

Le principe d'extension limitée de l'urbanisation répond à la nécessité d'empêcher une intensification excessive de l'urbanisation dans les secteurs sensibles que sont les espaces proches du rivage. Il s'applique à la fois dans les zones urbanisées et non urbanisées des espaces proches du rivage.

Une récente décision du Conseil d'État, n°264315 du 7 février 2005 indique qu'une opération qu'il est projeté de réaliser en agglomération ou, de manière générale, dans des espaces déjà urbanisés, ne peut être regardée comme une extension de l'urbanisation que si elle conduit à étendre ou à renforcer de manière significative l'urbanisation de quartiers périphériques ou si elle modifie de manière importante les caractéristiques d'un quartier, notamment en augmentant sensiblement la densité des constructions...

 En espaces proches du rivage, l'extension de l'urbanisation en dehors des zones urbanisées doit être limitée. Elle doit être justifiée et motivée dans le rapport de présentation du plan local d'urbanisme (PLU)*, par la configuration des lieux ou l'accueil d'activités exigeant la proximité immédiate de l'eau. Si la commune fait partie d'un schéma de cohérence territoriale (SCOT), elle aura alors davantage de possibilités d'urbanisation en espaces proches du rivage, dès lors que le SCOT le prévoit, car elle ne sera plus limitée aux deux critères ci-dessus. Ainsi des opérations d'habitat pourront être conduites, toujours cependant dans le respect de la règle d'extension limitée.

* une enquête publique devra être lancée.

Ni la représentation nationale, lors des discussions de la loi du 23 février 2005 sur le développement des territoires ruraux, ni le Gouvernement, n'ont souhaité revenir sur les dispositions fondamentales de la loi littoral. L'État s'emploie de son côté à mieux expliquer les dispositions de la loi et veille à faire évoluer la jurisprudence notamment dans le sens d'une plus grande sécurité juridique pour les particuliers. Le Gouvernement, dans les discussions évoquées ci-dessus, s'est toutefois déclaré favorable à la poursuite du dialogue avec les élus du littoral, sur les moyens permettant d'améliorer l'application de la loi littoral.

 

source: http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-44731QE.htm

 


État initial de la zone concernée

L'emplacement du terrain d'assiette de l'éventuel projet immobilier est à la périphérie de l'agglomération et, à ses abords,  les constructions y sont éparses et diffuses. 

Le bâti existant, à proximité de la zone à l'étude, date, en partie du second empire, Napoléon III (1851-1870), il y a plus de 100 ans ! 

La  distance du terrain à l'étude jusqu'à la crique est comprise entre 130 et 140 mètres  du rivage.

Ce terrain est resté à l'état naturel : un espace à végétation méditerranéenne qui fait partie des replats schisteux de la ZNIEFF de type I n°0000-5010 "Falaises de la Mauresque et de la Miranda"

Il  est  un espace très proche du rivage soumis aux exigences de la loi littoral. 


mesure 5

       On lit 135 m.

 

terrain-Mau-f.jpg

La flèche rouge est le repère du terrain à urbaniser et la flèche jaune indique la direction du chemin communal qui est régi par le code rural. Il est une voie communale publique. Ce chemin est désigné sous le nom de rue dans les actes notariés qui datent du second empire : bien entendu, à cette époque la loi littoral n'existait pas! 

 Il est la ligne de crête qui délimite les deux versants de la colline.

Le versant nord de la colline, non urbanisé, a été classé ZNIEFF de type I, c'est à dire en zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique : 

 

La jurisprudence confirme que la présence d’une ZNIEFF est un élément révélateur d’un intérêt biologique (CE du 8 juillet 1982 SA LA Forêt, CCA de Bordeaux du 3 juillet 1996). La non prise en compte de ce zonage dans l’étude d’impact fragilise considérablement le dossier comme le précise la circulaire du 15 juillet 1999…

 

Dans l'article L 146-4 I et II, il es écrit :

Dans les espaces proches du rivage des communes du littoral, l'extension de l'urbanisation doit être limité et respecter des procédures particulières ...

 

la covisibilité terre-mer et la loi littoral

 

 covisibilté. jpg f

 

 La flèche rouge est le repère du terrain à urbaniser. Il et visible de la mer, les photos ayant été prises  depuis l'un des bateaux louvoyant dans l'anse de la Mauresque, le jour de la Saint- Pierre 2011.

   

falaise Mau f

 

Vus de la mer, la crique de la Mauresque, le quartier des "Hauts de Citre", les HLM Coma Sadulle, le lotissement "Les Calanques" et " Les Angéliques" que prolongent "Les portes de Vénus en crête". Le fort Saint-Elme surveille...

 

Dans un arrêt du 25 novembre 2011 (n°10NT01115, commune de Barneville-Carterêt), la Cour administrative d'appel de Nantes...précise que, pour l'application du II de l'article L146-4 du code de l'urbanisme, afin de rechercher si les terrains sont dans un espace proche du rivage, et plus particulièrement en «covisibilité» avec la mer, il faut prendre en compte l'ensemble des terrains, que la révision du PLU ouvre à l'urbanisation.

 

 

  Dans les espaces proches du rivage, l’extension de l’urbanisation doit être limitée et motivée dans le rapport de présentation du PLU. 

Mauresque urb f

 

La nécessaire préservation des paysages

 

La zone concernée bénéficie d'une double protection : ZNIEFF de type I n°0000-5010 "Falaises de la Mauresque et de la Miranda" et  ZNIEFF de type I également  pour le versant nord, de la colline, côté rivage. 

 

Le versant nord de la colline côtière  a conservé sa dénomination ancestrale : "La Mauresque". On y trouve une profusion d'asphodèles, d'euphorbes, de chardons et bourrache, du lilas d'Espagne, du romarin, des fleurs de silène, du fenouil, des œillets de catalogne, du plantain et du thymelaea hirsuta, trois espèces à protéger. Les botanistes ont signalé la présence récente d'orchis, une orchidée sauvage qui est une espèce à préserver car rare en ces lieux... Figues de barbarie, asperges et mûres... fleurs, plantes et quelques fruits à découvrir ou à cueillir. Des lichens s'accrochent aux rochers : c'est un signe de la bonne qualité de l'air.

La  ZNIEFF de type I n°0000-5010, celle  des Falaises de la Mauresque et de la Miranda se situe sur la côte Vermeille. Ces falaises sont marquées par deux anses. L'anse "d'en Baux" qui abrite une plage et l'anse de la Mauresque schisteuse, sont séparées par un promontoire rocheux, le cap Gros.

La gestion de la fréquentation humaine est indispensable pour limiter les dégradations. Concernant l'urbanisation, l'application des obligations résultant de la loi littoral est primordiale.

Des hauteurs surdimensionnées et une urbanisation mal intégrée dans l'environnement enlaidiraient ce paysage côtier de qualité.

 

Le terrain a été à nouveau mis en vente dans une agence, sans que nous sachions si la commune a usé ou non de son droit de préemption;

Puisque le terrain concerné a été mis à la vente une 12 ème fois, nous supposons que l'éventuel promoteur (ou la municipalité de Port-Vendres), susceptible d'avoir mandaté le bureau d'étude pour réaliser ce projet immobilier, s'est désisté.

 http://www.annoncesjaunes.fr/annonce-immobilier/114/vente/terrain/port-vendres/c80c1b41-3c2e-e311-9ab4-5cf3fc6a23ca.html


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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 09:23

 

 

criée vue géné Ent

 

 

  L'anse Gerbal est gérée par la CCI et le Conseil général des Pyrénées-Orientales. 

Quelles sont leurs fonctions respectives  ?

 

La CCI de Port-Vendres est concessionnaire de l’anse Gerbal. Cette concession a pour objet l’exploitation, l’entretien, l’amélioration et le développement des installations, des ouvrages et de l’outillage public du Port de pêche.

Par exemple

  • exploiter et entretenir les dépendances du domaine public,
  • exploiter et améliorer les installations, ouvrages et outillages existants
  • renouveler de nouveaux ouvrages et outillages nécessaires à l’exploitation afin de contribuer au développement du Port et de l’activité pêche tout en maintenant une bonne insertion du domaine portuaire dans le tissu urbain de la Côte-Vermeille.

L’exploitation des installations, ouvrages et outillages concédés s’opère sous le contrôle du concédant, le Conseil général des Pyrénées-Orientales.

Ni la CCI, ni le Conseil général ne sont propriétaires du terrain d'assiette, sol et sous-sol de la nouvelle poissonnerie.  

 

      Panneau d'affichage à l'entrée de l'anse Gerbal : cliquez pour agrandir l'image.


bât portuaire

 

      Ce "bâtiment portuaire" sera plutôt un bâtiment commercial !

Au rez- de-chaussée, on vendra le poisson et au dessus ce sera la salle de dégustation. 


Application de l' article L2124-1 du code de l'urbanisme

 

  •   Les décisions d'utilisation du domaine public maritime doivent tenir compte de la vocation des zones concernées et de celles des espaces terrestres avoisinants, les maisons de la rue de la Mirande qui surplombe la nouvelle poissonnerie : les riverains ne vont-ils pas être incommodés par le bruit et les odeurs qu'elle génèrera?  

Bien que la toiture soit végétalisée, cela suffira-t-il à neutraliser ces nuisances? 

- cliquez sur les photos ci-dessous-

 

poissonnerie 3               Poissonnerie 0275

      En savoir plus sur cet article...

 

  • Les impératifs de préservation des sites et paysages du littoral auraient dû être pris en considération.

À gauche des documents ci-dessous, la Redoute du fanal, monument historique classé à moins de 500 m de la construction et, à droite, le piémont du Cap Béar : depuis sa Redoute on aura, en vision plein champ, ce "bâtiment portuaire".  


Poissonnerie 0274Poissonnerie 0276

 

  • Sous réserve des textes particuliers concernant la défense nationale et des besoins de la sécurité maritime, tout changement substantiel d'utilisation de zones du domaine public maritime est préalablement soumis à enquête publique suivant les modalités fixées aux articles L. 123-1 à L. 123-16 du code de l'environnement.

Non seulement aucune enquête publique n'a été lancée mais l'absence d'information, de concertation, de participation du public à la prise de décision pour les personnes concernées, est regrettable ... 

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000022496680&dateTexte=20131013



     Les règles générales et d'aménagement et d'urbanisme      

 

   Article R*146 du code de l'urbanisme

Extraits:

  • Des aménagements légers peuvent être implantés dans les espaces et milieux mentionnés, après enquête publique, à condition que
  •  leur localisation et leur aspect ne dénaturent pas le caractère des sites,
  •  ne compromettent pas leur qualité architecturale et paysagère
  •  et ne portent pas atteinte à la préservation des milieux.

Par son style "moderne" qui est au goût du jour en architecture, ce bâtiment surdimensionné dans cet espace exigu, ne s'harmonise pas avec le bâti existant en particulier avec la Redoute Béar.

 

 

  •  Les aires de stationnement sont indispensables à la maîtrise de la fréquentation automobile et à la prévention de la dégradation de ces espaces par la résorption du stationnement irrégulier, sans qu'il en résulte un accroissement des capacités effectives de stationnement...

Les quais et l'anse Gerbal ne peuvent supporter un accroissement  de la circulation. L'insuffisance de places de stationnement est avérée.

 

D'après le site http://www.easydroit.fr/codes-et-lois/article-R-146-2-du-Code-de-l-urbanisme/A17751/

 

 


Gestion du domaine public maritime / article 28

 

Cet article est devenu l'article L. 2124-5 du code général de la propriété des personnes publiques.


Des autorisations d'occupation temporaire du domaine public ( AOT) peuvent être accordées à des personnes publiques ou privées pour l'aménagement, l'organisation et la gestion de zones de mouillages et d'équipement léger lorsque les travaux et équipement réalisés ne sont pas de nature à entraîner l'affectation irréversible du site.

 

 


 

Extrait du PPR de la commune, le plan de prévention des risques naturels prévisibles.

 

 L'anse est une zone à risques

 

PPR gerbal

Cliquer sur le document ci-dessus pour une meilleure lecture

 

L'anse Gerbal est une zone à risque, chute de pierres et/ou de blocs

 

  • Les constructions ...ne devront pas être destinées à recevoir le public.

Cette nouvelle poissonnerie va attirer de nombreux visiteurs en saison touristique. L'étude de la capacité d'accueil du secteur n'a pas été traitée.

  • Les accès seront  reportés sur les façades abritées pour les constructions nouvelles.

 

Quand les vents d'Est Sud-Est se déchaînent

Comme pour la jetée, l'anse Gerbal, à l'entrée du port, a été protégée par une muraille de gros "cailloux", barrière qui risque de ne pas arrêter les assauts d'une mer démontée. 

 

criee-ppr-copie-1.jpg

 

L'anse Gerbal est une zone à risque : qu'on se souvienne du "Cop de llevant", la tempête du 27 décembre 2008, à la criée de Port-Vendres.

 

criée dégâts

 


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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 06:48

g poissonnerie ent

 

 

Le conseil général a fait la demande de permis de construire pour "la poissonnerie de la côte catalane" à l'anse Gerbal, un local hors norme dans l'espace réduit du quai de la quarantaine, sous le square Henri Bès. Le permis de construire, demandé par le conseil général, à été autorisé.

 

plan le port 2

 

Cliquez sur le document ci-dessus pour l'agrandir : l'emplacement de la nouvelle poissonnerie est repérée par le numéro 10

 

 

Le domaine public maritime a-t-il été transféré?

Rappel : extrait d'un article du journal, l'Indépendant de 2006 produit par le Collectif des associations de la Côte Vermeille.

Le 29 mai 2006, le conseil général avait sollicité, comme l'y autorisait la loi de décentralisation du 13 août 2004, le transfert de gestion du domaine public maritime comprenant l'anse Gerbal, l'arrière de la criée et toute la bande littorale s'étirant de de l'extrémité du quai Dezoums à celle de la jetée ...Or, pour que ce transfert soit possible, il faut que soit reconnue clairement la vocation portuaire du domaine public maritime. D'où la procédure obligatoire en vertu de l'article L 321-5 du code de l'environnement d'une enquête publique, qui n'a pas eu lieu, pour le transfert du changement de vocation.

 

Les documents ci-dessous datent de 2009 (google earth) : Cliquez pour les agrandir.

vue aérinne c cata

 G poissonerie criée 5

 

L'anse Gerbal était autrefois une belle plage de sable fin, aujourd'hui   imperméabilisée, congestionnée par la criée, indispensable, et son ancienne poissonnerie qui ne l'était pas, le carénage, nécessaire, avec les bateaux en cale sèche en attente de réparations, par des préfabriqués, les voitures en stationnement  et l'intense trafic des véhicules.

Comment a-ton pu installer la nouvelle poissonnerie, dans cet espace déjà pléthorique, sous le square  Henri Bès, à proximité de maisons d'habitation et de la Redoute du fanal, monument historique par arrêté ministériel du 6 juin 1933 ! La Redoute du Fanalfait partie des ouvrages réalisés par Vauban entre 1673 et 1700 pour assurer la défense du port.

 

 La nouvelle poissonnerie dans son environnement 

 

État initial du site ( photo de google earth)

Gpoissonnerie criée

 

 

La nouvelle poissonnerie  en 2013poissonnerie 3

En arrière plan, le square Henri Bès et les maisons d'habitation, rue de la Mirande

 

 


poissonnerie carénage criée 2

   La poissonnerie est très proche du carénage et de  la criée. Son architecture,         n'est pas en concordance harmonieuse avec la Redoute du Fanal, monument classé.

 

 

dist pois Phare

     Cliquez sur le documentOn lit 228 m alors que le rayon de protection des abords       d'un monument historique est 500 m! 

 

La modification simplifiée N°1 de l'année 2011 

 

Elle concernait la poissonnerie.

Le 20 janvier 2011, une nouvelle enquête publique à été à l'affichage sur le panneau de la mairie et ceux des quartiers : la modification simplifiée N°1 de l'année 2011.

 

                      Cliquez sur le document pour une meilleure lecture

      zone UD

Par ce changement de l'article UD 7, le point limite du domaine public maritime, s'il ne peut être inférieur à 0,5 m pourra être supérieur à 1,50 m, ce qui réduira la largeur réservée au  cheminement de piétons, côté rivage.  

 

criée panorama

Aucun commissaire enquêteur ne s'est présenté lors de notre visite en mairie et aucune observation n'était inscrite sur le cahier d'observations.

 Cette procédure de modification simplifiée du plan d'occupation des sols avait pour  objet :

"la diminution de la marge de recul des constructions par rapport aux limites du domaine public maritime en zone UD"

 

 

 

 

POS-criee-lim.jpg.

Pour des explications plus claires, il s'agissait des quais de l'Artillerie et du Fanal, sous l'église, et de l'anse Gerbal. Ils appartiennent au domaine public maritime dont une partie devrait être amputée du côté du mur de soutènement du square.

 Un restaurant est déjà  installé, sans fondations dans son terrain d'assiette qui appartient toujours au domaine public maritime en l'absence d'enquête publique autorisant le changement de vocation. Ses piliers métalliques étant ancrés au sol à l'aide "de sabots", l'implantation sur le quai devant être démontable.

 

Pour la poissonnerie, qui ne devait demeurer à l'anse Gerbal à proximité du carénage, une  demande de permis de construire a été déposée pour y prendre place. Elle a été autorisée sans information ni concertation...D'autres installations pourraient être accueillies au fur et à mesure des demandes d'acquéreurs éventuels, comme pour les terrasses des restaurants du Quai Forgas ?

Les quais du port de pêche et de l'anse Gerbal, dont la largeur pour la circulation du public et des véhicules va être réduite, sont encombrés par les filets et les voitures en stationnement. La circulation étant à double sens pour les camions des mareyeurs, ce projet de poissonnerie ne sera-t-il pas dangereux pour les locaux et les touristes qui iront visiter la criée ainsi que  pour la fluidité de la ciculation?

 


                                                                

     La poissonnerie est-elle un bâtiment portuaire? Certainement pas !

   bât portuaire    

 

 

 

 

 

 

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 10:00

 

Mise à jour du 10/09/2013 de l'article "L'urbanisation, route du Cap Béar à Port-Vendres, bafoue son PPR". La roche bleue, en imperméabilisant le sol a transformé la partie non encore urbanisée du "jardin Quintilla" en bourbier... 

  Deux collecteurs d'eaux de ruissellement ont émergé du sous-sol.


 Le PPR est le plan de prévention des risques naturels prévisibles de la commune.

Ent-Bear-ruissellement.jpg

 

 

Pour consulter  le plan de prévention des risques naturels prévisibles de Port-Vendres suivre le lien

Plan de Prévention des Risques de la commune de Port-Vendres

 

      Cliquez sur tous les documents pour les agrandir.


 La commune s’est empressé de poursuivre la densification  de l'urbanisation des deux secteurs des " Tamarins sud et nord".

 

Route du Cap Béar, nous avons constaté que les tractopelles s'activaient dans les deux tiers restants du "jardin Quintilla", non encore urbanisés     

 

tractopelle-jardin-Quintilla.jpg

 

 

Elles ont mis à nu  le collecteur des eaux de ruissellement du talweg, repéré par la zone rouge à risque fort N°21 de la carte des aléas du PPR de Port-Vendres. Nous supposons que les eaux de ruissellement du versant ouest du fort Béar, traversaient le terrain ci-dessous jusqu'à la mer. 

Les pelleteuses ont rencontré "la roche bleue" d'une extrême dureté et ne pourront quasiment pas creuser plus profondément.

 

collecteur bis-copie-1

 

 

 Un deuxième collecteur a émergé du sous-sol. 

 

Img 0177 flèche

       Le terrain d'assiette des futures constructions est devenu un bourbier! 

 

 

En page 13,§ II  "Effets du PPR" du  Plan de Prévention des Risques de la commune de Port-Vendreson apprend que le PPR approuvé est opposable aux tiers et doit être annexé  au plan d'occupation des sols de la commune...

 

En cas de dispositions contradictoires entre ces deux documents, les dispositions du P.P.R. prévalent sur celles du P.O.S qui doit en tenir compte.

 

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles de Port-Vendres a classé deux ravins : le ravin des Tamarins et le ravin Christine. Ils sont en  zone rouge N° 21 page 27 du PPR (IV.1.3.) et la suite en page 28 (IV.1.3.) 

 

 Le règlement du PPR indique qu’en zone Rouge …

 « sont interdits tous travaux, remblais déblais, dépôts de matériaux ou matériel non ou difficilement déplaçables ou susceptibles de polluer les eaux , constructions  habitations, activités et installations de quelques nature qu’il soient à l’exception des autorisations visées à l’article suivant IV.3 page 27. »

 Une zone Rouge est une zone directement exposée, à risque fort. Cela signifie qu'à ce jour, il n'existe pas de mesure de protection efficace et économiquement acceptable, pouvant permettre l'implantation de constructions ou ouvrages, soit du fait des risques naturels sur la zone elle-même, soit des risques que les implantations dans la zone pourraient provoquer ou aggraver.

En zone Rouge, les constructions nouvelles, soumises à autorisation de construire, sont interdites, sauf exceptions indiquées  au  IV.1.3. page 27 du PPR de Port-Vendres. 

      Plan de Prévention des Risques de la commune de Port-Vendres

Aucune étude préalable d'hydrologie du terrain concerné n'a été effectuée pour résoudre le problème du franchissement du collecteur des eaux de ruissellement  du ravin Christine à travers le "jardin Quintilla", terrain d'assiette de constructions à venir.

 

 

      PPR-Tama.jpg

 

Une partie de la carte du PPR de Port-Vendres concernant le secteur des  deux Tamarins nord et sud.    

 

 

      Hydrologie

Dossier  du PLU de la commune, carte 7 : le réseau hydrographique du nord-ouest du Cap Béar.

 

      Prévention des risques naturels  prévisibles

Le rapport de Présentation du Plan de prévention des risques naturels prévisibles indique que la commune de Port-Vendres est exposée à des risques  d'inondations, de crues torrentielles et de ravinement du fait des émissaires issus des pentes des Albères.

 "De petits collecteurs des eaux du fort Béar drainent les pentes autrefois en vignoble cultivé sur des terrasses soutenues par des murets. Sensible au feu, sa végétation peu couvrante d'un sol schisteux, permet des écoulements d'eau rapides vers le rivage."

    Le rapport précité signale que le secteur des Tamarins étant  exposé directement à un aléa de crues torrentielles et ravinement fort sur la zone N° 21 dite du Fort Béar, des règles générales concernant l'emprise des zones rouges, les occupations et utilisation des sols interdites ou autorisées ont été prescrites...

  L’imperméalisation des sols aura pour conséquence l'aggravation des risques d'inondation qui pourront se transformer en crue torrentielle catastrophique.

Pour l'heure, les riverains et les futurs propriétaires sont dans l'expectative.

 

L'article R123-2 du code de l'urbanisme, § n°4, exige que le rapport de présentation du dossier de la modification du POS présente une annexe sanitaire et hydraulique qui "évalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière de prendre en  compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur".

 

source : le PPR de la commune. 

 


Les orientations du SDAGE

 Lu dans le site http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/docs/dce/etat-des-lieux/190-197q06.pdf :

près de 20 % de la population de la région Languedoc-Roussillon habite en zone inondable. 

Dans les secteurs urbains et péri-urbains, des actions provoquées directement ou indirectement par l'action de l'homme, jouent un rôle aggravant  dans la formation et l'écoulement des crues : imperméabilisation des sols, canalisation ou mise en souterrain des cours d'eau.

D’où la nécessité de  préserver le fonctionnement naturel des bassins versants en maîtrisant l'occupation des sols, ce qui suppose de connaître et de faire connaître le fonctionnement des cours d'eau en crue.

 

Voici quelques orientations fondamentales du  schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) qui intéresse principalement la région Languedoc-Roussillon, d’après le site

http://www.languedoc-roussillon.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_Ressource_en_eau_cle7681a5. :

  • Restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables
  • Respecter le fonctionnement naturel des milieux
  • Penser la gestion de l’eau en terme d’aménagement du territoire
  • Mieux gérer avant d’investir
  • Réaffirmer l’importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines
  • Renforcer la gestion locale et concertée
  • S’investir plus efficacement dans la gestion des risques
  • Restaurer d’urgence les milieux particulièrement dégradés.

 


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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 06:00

 Mise à jour du 23/08/2013 de l'article " la loi littoral est-elle strictement appliquée à Port-vendres?" par une  vidéo intitulée "La côte rocheuse de Collioure à Port-Vendres".

 


La vidéo :

" La côte rocheuse de Collioure à port-Vendres" 

 

 

       Les photos ont été prises de  la mer et datent, pour la plus grande part, de la mi-août 2013.

Quant on arrive de Collioure par la "route de la corniche", la départementale 114, de nombreux automobilistes n'apprécient guère l'entrée de ville de Port-Vendres depuis que l'urbanisation du versant nord de la colline de "Coma Sadulle" a été soumis à une densification excessive par de nouvelles constructions.

La co-visibilité terre-mer étant un facteur déterminant pour que soit appliquée la loi littoral du 3 janvier 1986, nous avons voulu en avoir le cœur net, nos prises de vue ont été faites en embaquant sur le bateau-croisière-promenades Navyvoile.     

 

 



2 plages l'Oli et en Baux ent

 

Le texte ci-dessous est extrait d'un article récent, dont la source est " Le Moniteur" (lien) , intitulé: 

Loi Littoral : une application «hasardeuse» ?

Caroline Reinhart | 12/02/2013  Urbanisme et aménagement

  Adoptée à l’unanimité en 1986, la loi Littoral vise le développement du littoral et la protection des espaces naturels remarquables. Aujourd'hui encore, en 2013, la question de son application fait encore débat. Un audit des services de l’État – réalisé en 2011-2012, mais dont le rapport a été rendu public récemment – apporte éclaircissements et recommandations.

Organiser le développement du littoral, limiter l’urbanisation dans les espaces proches du rivage, assurer la protection des milieux et paysages remarquables : la vocation de la loi Littoral du 3 janvier 1986  est claire.

 


 

    La jurisprudence ci-dessous présente un grand intérêt pour la commune de Port-Vendres et celles de la Côte Vermeille, qui semblent méconnaître deux notions qui ciblent le classement des espaces proches du rivage, en zone urbanisable ou non.

Ne sont pas prises en compte le bâti existant avant 1986 ni les parcelles soumises aux risques naturels prévisibles, et les zones sensibles remarquablesla bande des 100 m inconstructibles... Il s'agit de la partie agglomérée de la ville et de la covisibilité terre-mer

      http://avocats.fr/space/benoist.busson/content/_3b31a5ff-8622-461d-ac38-4845ca86c506

 Un lotissement de 153 constructions ne constitue pas une zone agglomérée au sens de l'article L146-4-I CU


Par benoist.busson le 29/11/11
(mis à jour le 04/12/11)

Dans un arrêt du 25 novembre 2011 (n°10NT01115, commune de Barneville-Carterêt), la Cour administrative d'appel de Nantes estime qu'un lotissement de 153 habitations ne constitue pas une zone agglomérée à partir de laquelle on peut étendre l'urbanisation sur le territoire d'une commune du littoral.

 Elle précise également que, pour l'application du II de l'article L146-4 du code de l'urbanisme, afin de rechercher si les terrains sont dans un espace proche du rivage, et plus particulièrement en « covisibilité » avec la mer, il faut prendre en compte le compartiment de terrain, dans son ensemble, que la révision du PLU ouvre à l'urbanisation.

 

 Autrement dit, quand il existe dans un compartiment certaines parcelles qui ne sont pas visibles de la mer ou d'où l'on ne voit pas la mer, cela est sans importance s'il ressort des pièces du dossier que, dans son ensemble, dans d'autres parties du dit secteur cette condition est remplie.

 


          Ci-dessous, le tracé approximatif de la partie agglomérée de Port-Vendres.

PV vue aérienne

Les lotissements "Les Tamarins sud et nord" au cap Béar, ceux  du versant nord de la colline de Coma Sadulle, "Le Pont de l'amour" au Coll Perdigué qui fait partie des Albères, les deux versants de la colline de "La Mauresque" et le "Cap Gros, sont éloignés de la partie agglomérée de Port-Vendres.

Qu'entend-t-on par covisibilité ?


En Baux 2

     Si, du versant ou en crête de Coma Sadulle, on ne voit pas la mer ou si de la mer on ne voit pas l'un ou l'autre de ces lotissements ou constructions, ce qui est peu probable, alors la loi littoral est respectée.

    ***

Le lotissement du "Pont de l'amour" n'est pas un hameau mais un lotissement visible de nombreux points de la ville. 

Rimg0027

Petit à petit, il  s'allonge vers le secteur gare et s'étale  de plus en plus. 

Pt de l'amour

Le lotissement "Pont de l'amour" viole la loi littoral. Elle était applicable en raison de la co-visibilité terre-mer. L'extension de l'urbanisation est donc illégale car ce lotissement s'étend alors qu'il est éloigné de la  partie agglomérée de Port-Vendres.

Bien que séparé de la ville par une route et une voie ferrée, il est un espace proche du rivage.

Sur les hauteurs du Coll Perdigué, la vue sur la mer est imprenable. Mais de la mer, on constate que ce lotissement nuit à la qualité du site, la côte rocheuse catalane qui fait partie du massif des "Albères".

L'architecte des monuments de France aurait dû être consulté pour donner son avis.  

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